samedi 29 novembre 2008

Carretera austral

La carretera austral est formidable. Il s'agit d'ube route finie il y a quelques années, dont le but est "d'integrer" les territoires de la Patagonie CHilienne au reste du continent (avant ces villes etaient accessibles uniquement depuis l'Argentine, et a certains endroits, on payait en monnaie Argentine.) Le tourisme n'y est pas encore trop develloppé et il n'y a pas beaucoup de transports (1200km de piste, ca calme les ardeurs). Du coup seuls les passionnés de montagne et nature y vont, et l'ambiance est très sympa. Vu qu'il n'y a qu'une route, tous les cyclistes traversant le CHili se retrouvent ici, et on en croise donc tous les jours.


EN dirct de radio COrdillera (chaque village de 400 habitants a sa radio, car pas forcement de TV.)






La caleta tortel, petit village de pecheur construit entierement sur pilotis (la terre est tellement humide qu'on s y enfonce).


























vendredi 14 novembre 2008

La croisière s'amuse

De Puerto Montt je devais continuer en velo, mais la route est a moitié bloqué par une eruption et la zone est couverte de cendres toxiques. Je prends donc un bateau pour aller a Puerto Chacabuco (la route est tellement mauvaise que le bus mets autant de temps que le bateau, 24h).
Très bonne ambiance dans le bateau, je trouve 2 australiens a vélo, et pleins de francais (cependant pas moyen de monter une tablée de belote a mon grand desespoir...).

La french connection



Puerto Montt

Bien qu'en plein pacifique on a l'impression de ne pas sortir des terres, car le bateau navigue entre une succession d'iles. Dans l'eau des dauphins et phoques (les baleines ne se voient que en été).




Le sud du Chili est completement isolé. Il n'y a qu'une route, construite durant Pinochet qui y passe (la carretera Austral). des petits villages de pecheur sur des iles vivent en quasi autarcie.



"Zone de sureté en cas de tsunami"


La je suis a Coahique, j'ai fait un bout de route avec Race et Nina, austaliens. Programme purement patagonien pour la suite: des montées, du vent, de la pluie, des pistes...

mercredi 12 novembre 2008

L'ile de Chiloe

Je vais donc visiter l'ile de Chiloe qui est une des regions les plus humides du monde. J'ai eu de la chance car il y a eu 2 jours de soleil consecutifs, assez rare parait-il... Il y a des traditions et legendes bien distinctes a CHiloe (histoires de monstres, bateaux fantomes, etc...) venant sans doute de l'atmosphere fantasmagorique qui y regne lors des nombreux jours de brumes (la saison seche dure 1 mois en Fevrier...). Un peu la bretagne du chili en quelque sorte.




Ca peut etre vert, il pleut 25 jours par mois!


Saumon fumé a 3e le kilo, qui dit mieux?


La ville de Castro. Le maisons terrestres sont aussi construites sur pilotis car c'est tellement humide qu'il n'y a pas beaucoup de difference entre terre et mer.


Cesar (a droite sur la photo) rencontré dans le bus, m'a trés gentiment invité pour 2 jours. Avis aux amatrices, il reve de faire homme au foyer en France, envoyez moi vos CV!
On est allé a une fete folklorique CHilotienne, ou on a mangé la specialité locale, le Curanto: Il s'agit d'un trou dans le sol recouvert de pierre, dans lequel on fait un feu pour chauffer les pierres. Apres une heure, on enleve le feu, on mets des moules, des patates, coquillages, porc, pain... et on recouvre de terre (avec des feuilles pour proteger). 1 h aprés, on deterre, et c'est tres bon!


Eglise typique de Chiloe

lundi 10 novembre 2008

Bariloche, PATAGONIE!!

Après avoir tant entendu parlé de Bariloche par Melody, ca fait bizarre d'y arriver a bicyclette. C'est un des coins les plus beaux et les plus prisés d'Argentine, mais les gens sont plus sympas qu'a San Martin (melange de touristes fortunés, de hippies et de freeriders). La ville est assez banale, mais les environs sont magnifiques, des montagnes qui sortent de lacs tellement enormes qu'on dirait la mer (avec des vagues et tout!). L'eté n etant pas encore totalement la, le temps est encore hasardeux.
J'arrive pile pour l'anniversaire a Patchou (alias Macchu Pacchu pour ceux qui l'ont connu a Lyon...) qu'on fete dignement.



Melody revient tout juste de quelques mois de travail a Ushuaia (la ville pas les gels-douches) et m'acceuille dans sa belle maison en bois (ici avec sa nièce Mora).



Rio Azul a el Bolson (village hippie tout proche)
A partir de la, je dois choisir entre le vent du coté Argentin, et la pluie du coté Chilien... Je pars au Chili car j'ai bien envie de visiter l'ile de CHiloé et je repasserais en Argentine après.

mardi 4 novembre 2008

La route des lacs, passage du Chili en Argentine

Apres un re-depart difficile de Santiago, me voila revoila a Pucon, Chili, et en route pour l'Argentine!

Je me fais prendre en stop par des flics locaux, assez sympas (ils me paient des donuts!). Par contre ils n'ont pas voulu me preter leur casquette pour la photo (interdit??)

Je choisis de prendre le "paso Huahum" un petit col qui oblige a prendre un ferry pour passer un lac. Les douaniers argentins s'ennuient tellement (en moyenne 4 voitures passent chaque jour) qu'ils font passer le velo au chien anti-drogue et remplissent toute la paperasse d'immigration a ma place. Il est facile de passer les frontières du monde entier quand on est Francais. Difiicille a expliquer aux locaux qu'ils peuvent toujours rever pour obtenir ne serait-ce qu'un visa de tourisme en france avec Brice et son equipe...


Arrivée a San Martin en Argentine, qui est magnifique. Par contre, tout est beaucoup plus cher ici, les gens ont des gros 4x4 et me regardent comme un manouche. Il faut dire que c'est le coin le plus fortuné de l'Argentine. Je ne suis plus le seul blond ici on ne vient donc pas me demander d'ou je viens car les Argentins ressemblent beaucoups aux Européens (moins de metissage indigène qu'au Chili).



Desolé pour les photos de couchers de soleil, ca fait un peu cliché romantique, mais ils sont tellement beau que je peux pas m'empecher!

"Che pelado" (j'ai oublié son nom) m'attends sur la route avec son velo. Ses collegues l'ont prevenu que j'arrivais car il a la coutume d'inviter tous les cyclistes dans sa maison, il a une chambre d'ami quasi-devouée aux cyclistes, quelle hospitalité! Il a fait la traversée Terre de feu - Alaska en velo, en 2001, l'année de la crise Argentine. Sa banque ayant fait faillite entre temps, il s'est retrouvé un jour aux US avec un compte en banque vide... il a pu finir grace a l'aide de l'armée du salut, en faisant des petits boulots, et grace au bon acceuil des "gringos".
J'acceptes seulement un café car je dois aller chez Melody.